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04
'21
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SNCF news
Projet "PLANÈTE Voyages"
Voyages SNCF s’engage autour du projet «PLANÈTE Voyages», un projet fédérateur qui marque son engagement pour une mobilité écologique.Il s’inscrit dans l’ambition écologique portée par SNCF Voyageurs et l’ensemble du groupe SNCF
Le train: le mode de transport longue distance le plus respectueux de l’environnement.
Parmi tous les modes de transport, le train est sans conteste le plus respectueux de l’environnement : il ne pèse que 0,6% des émissions du secteur avec 10% des voyageurs transportés.
À titre de comparaison, voyager en TGV c’est émettre 50 fois moins de CO2 qu’en voiture et 80 fois moins qu’en avion. La SNCF , via sa transition énergétique, vise une réduction de 20% des consommations d’énergie de traction d’ici 2025.
Faire savoir que choisir le train,c’est agir pour l’environnement
Avec la crise actuelle, une prise de conscience générale est en cours et chacun s’interroge pour mieux définir ses besoins et ses modes de déplacements. Le «flygskam»(1) gagne en puissance.Un projet de loi issu de la Convention citoyenne pour le climat propose d’interdire les vols domestiques quand une alternative en train en moins de 2h30 est possible. La Stratégie Nationale Bas-Carbone est la feuille de route de la France pour lutter contre le dérèglement climatique. Elle donne des orientations pour mettre en œuvre, dans tous les secteurs d’activité, la transition vers une économie bas-carbone.
(1) Honte de prendre l'avion
Consommer moins d'energie
Alors même que le déplacement ferroviaire ne pollue quasiment pas, Voyages SNCF participe à l’effort de transition énergétique en se fixant pour objectif de réduire encore sa consommation globale d’énergie de 5% par an.Pour cela, Voyages SNCF travaille à un gain de performance de la production grâce au déploiement de l’éco-conduite et de l’éco-stationnement.
-L’éco-conduite
Pour un même train à grande vitesse équipé du même matériel et effectuant le même parcours, il peut y avoir des disparités de la consommation d’énergie de 10% en moyenne fondées uniquement sur la manière de conduire des conducteurs. 100% des conducteurs SNCF sont formés à l’éco-conduite. Le principe: se laisser porter par le relief de la ligne pour limiter l’énergie utilisé en freinant ou accélérant. Aidé par un outil appelé Opti-conduite qui dit au conducteur à quelle vitesse au kilomètre heure près il doit rouler, où il doit couper la traction, où il doit reprendre l’accélération du train, l’éco conduite permet d’économiser jusqu’à 10% d’énergie sur un trajet
-L’éco-stationnement
Lorsqu’un TGV stationne pour une longue durée en technicentre dans le cadre d’opérations de maintenance, les portes restent souvent ouvertes.Cette situation engendre des déperditions thermiques et à posteriori une utilisation importante du chauffage ou de la climatisation pour assurer le confort des clients à bord.La fermeture des portes de TGV en stationnement permet de limiter ces déperditions et de réduire la consommation d’énergie liée à l’utilisation du chauffage ou de la climatisation.Grâce à une évolution logicielle du Système Informatique Embarqué du train,les portes se ferment automatiquement au bout de 30 minutes après la mise en maintien de service, permettant ainsi de réduire de 7%la consommation globale du système de climatisation d’une rame.
Un TGV moins énergivore
Voyages SNCF mise sur le futur TGV M moins énergivore (~-20%) qui permettra de diminuer la facture carbone.
Mis en service en 2024 à l’occasion des J.O, il réduira les consommations d’énergie de 20%, en la renvoyant vers la caténaire lors du freinage.Cet écoTGV (qui pourra également être utilisé pour les OUIGO) fera baisser de 32% les émissions de CO2par voyageur. Il est en effe tplus léger, constitué de matériaux plus respectueux de l’environnement et techniquement optimisé jusque dans son aérodynamisme.
L’économie circulaire
Un TGV circule environ 40 ans. Tout au long de sa vie,il parcourt plus de 10 millions de kilomètres. Pour pouvoir circuler autant, il est démonté et rénové entièrement à mi-vie, au bout de 15/20 ans de circulation.Depuis des années, SNCF s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire en adoptant la règle des “4R”(réduire, réutiliser, refabriquer, recycler)de la conception à la maintenance et jusqu’à la fin de vie du train.L’idée est de récupérertoutes les pièces qui ont un potentiel d’utilisation(ex: les moteurs, les réducteurs, les essieux, les transformateurs)pour les réviser et les remettre en circulation. Voyages SNCF recycle ainsi 55000 tonnes de matière par an. Cette matière est réutilisée sur d’autres trains ou remployée en fonderie pour la fabrication de matériel de construction.
L’Economie circulaire en 3 points:
1. Eco-conception
Conçues avec une grande majorité de matériaux recyclables (acier, verre, inox...) les rames TGV sont recyclables à hauteur de 92% aujourd’hui et demain le TGV M sera recyclable à hauteur de 98%.
2. Maintenance à mi-vie
Les opérations de maintenance à mi-vie, réalisées au bout de 15/20 ans de circulation, permettent de redonner une seconde vie aux trains.Les équipes en technicentre industriel, à Bischheim (Bas-Rhin) et Hellemmes (Nord),assurent à cette occasion la révision technique des organes de sécurité et la rénovation complète de la rame(nouveaux sièges, passage de toilettes chimiques aux toilettes à eau claire...).
Au cours de ces opérations, la structure de la rame est entièrement mise à nue, vidée et décapée.Toutes les pièces sont expertisées et traitées pour être remises en conformité,ou remplacées selon leur état d’usure.Par exemple, les bogies (essieux, châssis) sont réparés puis réutilisés. Au moment du remontage de la rame,50% des pièces sont des pièces réutilisées.La rame est prise en charge au sein du technicentre dans différents ateliers spécialisés (électricité, moteur, bogie, peinture, aménagement...) pour être remise à neuve et parfois même totalement relookée.C’est le cas par exemple des rames TGV Duplex transformées en rames OUIGO neuves au technicentre industriel de Bischheim.
3. Recyclage de fin de vie
Les premiers TGV mis en circulation en 1981 arrivent en fin de vie et sortent du service commercial. L’activité de gestion de fin de viede ces trains atout juste démarré en 2019,e tva fortement se développer jusqu’en 2028.À ce stade,le TGV est disséqué, les pièces et matériaux sont séparés pour être :
•réutilisés sur de nouveaux trains(bogies, essieux, moteur...)
•réemployés en usine et fonderie.C’est 10% du poids de la rame soit 50 tonnes de pièces qui sont récupérées et remises en circulation sur d’autres rames TGV.Ce processus de recyclage des matières à toutes les étapes du cycle de vie du TGV permet d’éviter de puiser dans de nouvelles ressources naturelles et donc de les préserver.
La réduction de l'empreinte environnementale des activités groupe
La réduction des émissions polluantes
La SNCF mobilise toute sa capacité d’innovation pour réduire ses émissions de C02. Avec les constructeurs Alstom et Bombardier, et en partenariat avec les Régions, SNCF Voyageurs a engagé un plan inédit et ambitieux de verdissement de ses trains diesel, développé dans le cadre du programme PLANETER, et qui prévoit le déploiement de TER hybride, à batterie ou à hydrogène. Dès cette année, le TER hybride, dans lequel des batteries lithium-ion permettront de récupérer, stocker et réutiliser l’énergie de freinage, fera ses premiers tours de roues. L’utilisation d’un bio-carburant à base de colza d’origine française, sans modification de la motorisation actuelle des trains, sera également expérimenté dès cette année.
La réduction de la consommation des ressources et la valorisation des matières dans une démarche d’économie circulaire
Le Groupe SNCF est un acteur très engagé pour le réemploi et la valorisation des matières. Elle agit sur plusieurs fronts: l’optimisation des consommations,la réduction du gaspillage des ressources, l’augmentation de la part des produits recyclés dans les achats et de la part de valorisation de nos déchets.Aujourd’hui, 92 % des trains retirés du service et 95 % des composants des infrastructures qui sont renouvelées sont déjà valorisés. La SNCF souhaite accroître ces performances. SNCF Réseau par exemple poursuit un objectif de 100 % de revalorisation de ses composants d’ici 2025.
La diminution des pressions exercées sur la biodiversité
Avec des activités quotidiennes sur 30 000 km de lignes et 95 0000 hectares d’emprises ferroviaires, le réseau ferroviaire interagit constamment avec la nature: faune, flore, écosystèmes... Pour mieux la préserver, SNCF Réseau adapte depuis 2009 ses méthodes d’entretien selon les situations locales. Elle développe des alternatives naturelles pour limiter l’utilisation de produits phyto-sanitaires. Ses projets d’investissement obéissent à la démarche ERC (éviter, réduire, compenser). Engagée dans de nombreux partenariats sur la biodiversité, l’entreprise contribue même à restaurer des écosystèmes et protéger des espèces sensibles, à l’occasion de gros travaux.
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