BIC diminue ses rebuts avec Keyence

Le contrôle de conformité des rasoirs est complexe. Les performances du système de vision de la Série XG ont permis de résoudre des problèmes de détection jusqu’alors jamais résolus.

Depuis plus de soixante ans, BIC est présent sur tous les continents dans 160 pays différents. La marque est devenue l’une des plus connues au monde et BIC^® Cristal est le stylo à bille le plus vendu au monde. BIC est numéro un de la papeterie en Europe, Amérique Latine et Afrique et le numéro un mondial des briquets de poche de marque. Les rasoirs BIC^® ont, quant à eux, été lancés en 1975. A nouveau, la société a révolutionné le marché en lançant le premier rasoir non rechargeable et doté d’une seule lame… Les rasoirs trois-lames et quatre-lames de BIC^® sont actuellement en forte expansion et BIC est numéro 2 mondial sur le marché mondial des rasoirs non rechargeables.

En 2012, le chiffre d’affaires de BIC s’est élevé à 1 898,7 millions d’euros, dont 20% pour les rasoirs.
Les rasoirs BIC^® sont tous fabriqués par BIC dans trois usines situées en France (Verberie), en Grèce (Athènes) et au Brésil (Manaus). Le site de Verberie, dans l’Oise, a installé un système de vision de la Série XG de Keyence sur ses lignes d’assemblage des rasoirs BIC^®Comfort Twin :

« Nous vérifions la présence et la conformité des lames. Mais nous contrôlons aussi les ‘covers’, qui sont les pièces plastiques qui maintiennent les lames, la présence, la qualité ainsi que la position de la bande lubrifiante et enfin la ‘front-bar’ (partie glissant sur la peau) », explique Jean-Philippe POLLET, Chef de Projets Assemblage BIC^®Comfort Twin / Classic.
« Les lames sont des surfaces brillantes et huilées et les front-bar comportent des stries. La détection est donc complexe et le précédent système que nous utilisions rejetait des rasoirs conformes. Nous étions donc amenés à mettre en place un tri manuel. De plus, notre volonté de changer le système de vision se confrontait à la multiplicité des contrôles et la cadence rapide », ajoute Jean-Philippe POLLET

La mise en place d’un système de vision Keyence a permis une détection fi able. Ceci s’explique par 3 raisons. D’abord, l’utilisation de caméras miniatures a libéré de l’espace pour intégrer un éclairage Keyence plus performant mais plus volumineux. Ensuite, la résolution est plus fi ne en dépit de la haute cadence. La caméra miniature couleur 2 millions de pixels est la plus petite au monde et permet le transfert de la totalité des pixels en 59 ms. Enfin, des algorithmes d’optimisation d’image (filtres) sont intégrés pour stabiliser la détection.

Parmi les filtres qui traitent en temps réel, la correction des nuances permet d’éliminer les zones d’ombres ainsi que les reflets sur la surface cible.

Contrairement aux autres solutions généralement utilisées sur le marché qui appliquent une même correction sur toutes les images, ce filtre s’adapte en temps réel en fonction des variations.

« Les algorithmes et les outils logiciels ont pesé de manière importante en faveur de la solution Keyence. La compacité des caméras également, car sur les machines d’assemblage, il reste peu d’espace disponible. Enfin, les avantages de ce système sont sa convivialité et sa facilité de programmation. Nous pouvons nous-mêmes le modifier simplement, ce qui est très important. Nous avons pu développer rapidement des interfaces utilisateurs conviviales. Elles permettent aux opérateurs de changer eux-mêmes certains paramètres comme les seuils de détection », explique Jean-Philippe POLLET.

Les systèmes de vision de la Série XG offrent un environnement de programmation sur PC convivial, simple et souple. L’outil logiciel, le XG VisionEditor, est intuitif, rapide, souple et entièrement personnalisable. Le programme se présente sous forme de Grafcet, l’utilisateur peut y incorporer ses ‘briques’ de traitement qui se manipulent via des glisser-déposer. Une large gamme d’algorithmes et de filtres est proposée.

« Le système de vision Keyence combine qualité de détection et stabilité. Nous avons ainsi diminué par 6 notre taux de rasoirs éjectés et le tri manuel n’est plus nécessaire. Le gain financier est donc considérable. De plus, même si les caméras sont miniaturisées, elles sont en couleurs, ce qui nous permet détecter si la bande lubrifiante est de la bonne teinte ou non, contrôle que nous ne pouvions pas faire auparavant. Enfin, la prise en main est assez facile, même si elle nécessite quelques notions de vision », conclut Jean-Philippe POLLET.

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