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04
'19
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MEDIAWORLD
La Creuse veut expérimenter des trains robots sur la ligne entre Guéret et Felletin
Entre Guéret, la préfecture, Aubusson, la sous-préfecture et Felletin, célèbre pour son Lycée des métiers du bâtiment, le Conseil départemental de la Creuse veut expérimenter des navettes autonomes se déplaçant à l'hydrogène sur la voie ferrée actuelle.
La Creuse est candidate aux « nouvelles mobilités ferroviaires » pour positionner des navettes autonomes sur la voie ferrée entre Guéret et Felletin.C’est le comité Massif Central qui a lancé une thématique dans sa commission « mobilités » sur l’utilisation des petites voies ferrées encore utilisables.
La Creuse avec la Lozère et l'Aveyron
Les Départements de la Lozère et de la Creuse se sont déjà positionnées pour expérimenter ce train autonome sur leur territoire.
Ici, en Creuse, la ligne Guéret-Felletin est toujours ouverte, mais avec des cadencements très faibles au point de perdre chaque année un peu plus d’usagers. L’avantage d’un transport autonome (sans chauffeur donc), c’est de pouvoir proposer une fréquence d’aller-retour beaucoup plus important entre le nord et le sud creusois car cela ne coûte plus rien en terme de main-d’œuvre. En outre, ces navettes fonctionneraient à l’hydrogène : une expérimentation est en cours pour ce type de carburant dans l’Aveyron.
Et, enfin, ces navettes desserviraient une ligne très structurante entre la préfecture et la sous-préfecture et jusqu’à Felletin. Et son Lycée des métiers du bâtiment appelé à un grand avenir et que cette nouvelle mobilité intéresse grandement pour assurer son attractivité auprès d’étudiants venus de toute la France.
Il faut que la Creuse coche toutes les cases
Le Massif Central a demandé à des étudiants de visualiser les projets. En Creuse, alors que Valérie Simonet n’avait proposé qu’Aubusson-Felletin pour ce test, les experts ont élargi la proposition à Guéret-Felletin. Une étude en cours qui doit établir si ce projet serait utile en Creuse – Valérie Simonet en est persuadée – si c’est réalisable et sous quelles conditions technologiques.
Si la Creuse devait cocher toutes ces cases, la réalisation serait envisagée à moyen terme, pas avant cinq ans en tout cas.