Les cobots de mieux en mieux acceptés dans l’industrie
Selon une étude menée par Universal Robots, la plupart des dirigeants industriels français s'attendent à ce qu'au moins 10 % de leur effectif travaille avec des cobots au cours des dix prochaines années.
www.universal-robots.com

Universal Robots (UR) dévoile les résultats de son étude sur l’automatisation en Europe. Celle-ci s'appuie sur les réponses de plus de 2 000 professionnels issus de huit pays européens (dont 317 personnes en France) travaillant dans des entreprises à différents stades d'adoption de l'automatisation.
Parmi les principaux enseignements, 84 % des interrogés (81 % en France) font état d’un accueil positif de la part des salariés lors de la mise en œuvre de robots, et seuls 3 % (5 % en France) montrent une réelle réticence. Elle met en évidence, y compris dans l’Hexagone, une perception globalement positive de l’automatisation et de ses effets sur l’emploi, la productivité et l’évolution de la main-d’œuvre, marquant ainsi un tournant dans la façon dont elle est perçue : autrefois redoutée, elle est désormais accueillie favorablement.
Les cobots en passe de se démocratiser
93 % des dirigeants industriels européens et 92 % des Français s'attendent à ce qu'au moins 10 % de leur effectif travaille avec des cobots au cours des dix prochaines années, et plus d'un quart pour près de la moitié (47 % - chiffre identique en France) d’entre eux. Si les cobots sont déjà au cœur des activités quotidiennes de nombreuses entreprises, leur rôle s'intensifie : leur adoption devrait s'accélérer et consolider leur place au coeur des ateliers au cours de la prochaine décennie.
Perspectives d'emploi
Plus de la moitié des personnes interrogées (51 %) pensent que les robots créeront plus d'emplois qu'ils n'en supprimeront d'ici 2030 - opinion partagée en France à 49 %. Seuls 22 % (même chiffre en France) pensent le contraire. Ce qui signifie que près de quatre personnes sur cinq (78 %) sont optimistes ou neutres. Un changement radical s’opère donc par rapport aux craintes de voir l'automatisation remplacer les opérateurs.
Un levier pour pallier la pénurie de main-d'œuvre
La plupart des personnes interrogées (91 % - 92 % en France) estiment que les cobots pourraient réduire la pénurie de main-d'œuvre d'au moins 10 %. Parmi elles, 44 % (même chiffre en France) tablent même sur une réduction de plus de 25 %. Cette confiance reflète le rôle de l'automatisation dans la stabilisation des opérations, la croissance et la réponse aux pressions démographiques, dont le vieillissement et la diminution du réservoir de main-d'œuvre en Europe.
Priorité à la productivité
La principale raison pour laquelle les entreprises investissent dans l'automatisation est la productivité. En effet, 58 % des personnes interrogées (63 % en France) ont classé les gains de productivité parmi leurs trois principaux moteurs. Ce qui en fait la principale motivation pour l'adoption de cette technologie.
Mieux encore, ces bénéfices se concrétisent. Et pour cause, pas moins de 89 % des entreprises (84 % en France) ont déclaré avoir constaté des améliorations mesurables de leur productivité après avoir déployé des robots collaboratifs (cobots). Plus de la moitié (52 % - 51 % en France) ont enregistré des augmentations de 10 à 25 %, près d'un tiers (30 % - 26 % en France) ont obtenu une augmentation de 26 à 50 %. Enfin, 6 % (même chiffre en France) ont déclaré des gains supérieurs à 50 %.
Cap vers l’automatisation
« La France est à un moment charnière de son évolution industrielle. Nos entreprises - des TPE/PME aux grands groupes - doivent concilier compétitivité, résilience et exigence client, tout en naviguant dans un environnement de travail complexe et un contexte énergétique tendu. Les données le montrent : l’automatisation est perçue comme une solution stratégique. La productivité n’est plus une option, c’est une priorité nationale », souligne Jocelyn Peynet, Directeur France et Benelux d’Universal Robots.
« La montée en puissance des cobots est très encourageante. Non seulement les entreprises sont de plus en plus nombreuses à connaître leur existence, mais elles les intègrent déjà, ou s’y intéressent fortement. Si le marché gagne en maturité, il faut simplifier leur adoption pour passer à la vitesse supérieure. Cela passe par une intégration facilitée, un renforcement de la formation, et un accompagnement accru ».
Retrouvez l’étude dans son intégralité via ce lien.
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